Un pasteur à Paris, épisode I

« Je ne perds jamais, j'apprends toujours »

Après trois jours de formation intense sur le sujet de l'aumônerie aux Jeux de Paris, voilà la phrase que je retiens : « Je ne perds jamais, j'apprends toujours ». Elle a été prononcée par un handballeur professionnel (médaillé d'or aux JO de 2008) que j'ai eu la chance de rencontrer.

Rêver

Et si l'essentiel était de rêver, d'avoir des rêves pour lesquels nous sommes prêt.e.s à tout donner pour essayer de les atteindre. Bien sûr, cela demande aussi bien de la persévérance que de la confiance. Parce qu'il faudra faire face un jour ou l'autre à l'échec, la déception et peut-être même à la désillusion. Et alors ? Est-ce que je baisse les bras ou est-ce que je persévère, encore et encore, apprenant de mes défaites ?

Aller de l'avant

Paul a pu écrire aux chrétiens de la ville de Philippe : « j'oublie ce qui est derrière moi et m'efforce d'atteindre ce qui est devant moi. Ainsi, je cours vers le but que Dieu, par Jésus-Christ, nous appelle à recevoir là-haut ». Osons alors aller de l'avant, oubliant ce qui a dernière nous, apprenant de nos échecs. Pour cela, prenons le temps de se poser et de respirer ; là est la clef pour continuer à tout donner pour atteindre ses rêves. Comme le sportif de haut niveau qui a dû faire face aux échecs avant d'atteindre son meilleur niveau pour viser l'or aux Jeux de Paris, apprenons des épreuves de nos vies pour faire briller le meilleur de nous-mêmes, cette étincelle que Dieu a mise en chacune et chacun de nous.